Sandrine NAGUERTIGA

[Appel à candidatures]: Le Centre HD recherche une organisation de jeunesse sahélienne/diaspora pour la gestion de sa plateforme d’échange électronique

Le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) lance un appel à candidatures à destination des Organismes de jeunesse issus des 5 pays du Sahel (Tchad, Burkina-Faso, Mali, Niger, Mauritanie) dans le cadre du transfert de gestion de sa plateforme web « Forum de la Voix des Jeunes du Sahel ». 

Qu’est-ce que le projet « La voix des Jeunes du Sahel »? 

C’est en réponse à ce fossé générationnel qui menace la cohésion sociale et politique au Sahel que le Centre pour le dialogue humanitaire, sur financement du Ministère des Affaires étrangères du Royaume du Danemark et le Fond fiduciaire de l’Union européenne, a structuré en 2017 un dialogue entre des associations de jeunesse et les institutions étatiques dans les pays du G5 Sahel, à travers le projet « La voix des jeunes du Sahel ». L’objectif de ce dialogue était de favoriser l’implication de la jeunesse dans l’élaboration des politiques sociales et économiques aux niveaux local, national, régional et international.

A cette fin, un réseau de 1250 représentants d’associations de jeunesse au Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad a été mis en place. Un soin particulier a été apporté pour assurer une représentation équilibrée entre femmes et hommes, jeunesse rurale et urbaine, élites et communautés vulnérables, ethnies majoritaires et minoritaires.

Zoom sur la plateforme web « Forum de la Voix des Jeunes du Sahel »

Afin de faciliter et de renforcer le dialogue inclusif régional axé sur les thématiques du projet entre les jeunes issus des organisations de jeunesses de la diaspora et ceux des organisations de jeunesses du Sahel, une plateforme électronique dénommée Forum de discussion « La voix des jeunes du Sahel » a été créé sur Facebook en septembre 2017. 

L’objectif de ce forum était de créer un cadre inclusif d’échange sur les thématiques du projet entre les jeunes bénéficiaires directs et indirects et de disposer d’un espace de mise en relation entre les jeunes issus de la diaspora et ceux des organisations de jeunesse des pays du G5 Sahel d’une part, et entre les organisations de jeunesse nationales ayant accès aux partenaires, et les organisations de jeunesse locales, d’autre part. 

Le Forum ne s’adresse qu’aux jeunes des pays du G5 Sahel dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans et de sa création à nos jours. Il s’agit donc d’un groupe fermé qui compte environ 2000 jeunes membres.

Quel est le profil de l’organisation qui sera choisie? 

L’organisation de jeunesse qui sera sélectionnée devra être issue d’un des cinq pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ou de la diaspora dont les membres sont des jeunes du même espace sahélien et aura entre autres comme taches :

-promouvoir le forum et inviter des jeunes à y adhérer tout en veillant au respect des critères d’adhésion ;
-faciliter les ponts entre organisations de jeunesse dans l’espace du G5 Sahel et avec les diasporas ;
-accueillir par un message de bienvenue les nouveaux membres ;
-faire le suivi du nombre d’inscrit par pays et disposer du nombre global d’inscrit ;
-lancer des discussions plus orientées vers des enjeux de développement et recueillir les perceptions des participants ;
-valider les publications proposées par les jeunes en s’assurant qu’elles répondent à l’esprit du forum ;
-faciliter la participation inclusive lors des discussions ;
-promouvoir réussites, initiatives de développement, projets communautaires des jeunes ; o relayer toute information pertinente en lien avec la jeunesse ;
-réaliser une synthèse mensuelle des discussions et la diffuser par tout moyen.

Comment soumettre sa candidature? 

-une présentation succincte de l’organisation tenant compte de ses domaines d’intervention, sa couverture géographique et le nombre de membres (1 page maximum) ;
-le plan stratégique ou plan d’action en cours d’exécution ou déjà exécuté (si disponible) ;
-une liste de projets déjà réalisés précisant les partenaires financiers ;
-le récépissé ou la reconnaissance officielle de l’organisation ;
-une lettre de soumission détaillant la capacité et la stratégie d’animation et de pérennisation de la plateforme adressée au Chef de projet La voix des jeunes du Sahel (2 pages maximum).


NB : chaque critère fera l’objet d’une notation par une commission ad hoc d’analyse des candidatures.

Les dossiers devraient être envoyés par e-mail à l’adresse suivante : scisse@hdcentre.org en précisant en objet « Candidature pour le transfert du forum + nom de votre pays ».

La date limite d’envoi des dossiers de candidature est fixée pour le 30 janvier 2020 à 12 heures (Temps universel). Les dossiers envoyés après cette date ne seront pas recevables.
Pour plus d’informations, vous pouvez télécharger l’appel à candidatures


10 Marques de cosmétiques et de beauté tchadiennes à re-découvrir


Le marché des cosmétiques et de la beauté ne cesse de connaître une fulgurante ascension sur le continent africain et notamment en Afrique subsaharienne.

Le marché de la beauté en Afrique est divisé en deux – les produits locaux et les produits internationaux. Les consommateurs africains font preuve d’exigence quant à la qualité des produits. Ils doivent être abordables et fiables. Par ailleurs, les consommateurs alternent souvent entre l’achat de marques locales et de marques internationales qui correspondent aux différents styles de vie, habitudes et pouvoir d’achat des populations locales.Source: Loreal.fr

Globalement, le marché africain de la beauté et des soins personnels était estimé à 7,5 milliards d’euros en 2018 et il augmente actuellement entre 8% et 10% par an, contre un taux de croissance du marché mondial proche de 4%. Il devrait atteindre plus de 12 milliards d’euros en 2022 lorsque la population totale du continent, la plus forte au monde, atteindra 1,5 milliard d’habitants. Selon des chiffres tirés d’une étude du Cabinet Roland Berger.

Le pouvoir d’achat des femmes issues des classes moyennes stimule relativement les chiffres. Elles sont donc de plus en plus nombreuses (vivant localement ou à la diaspora) à exprimer ce besoin en produits de beauté. Des soins du corps, en passant par les soins capillaires, le maquillage ou encore tout ce qui attrait aux fragrances, on constate un véritable intérêt pour la consommation.


Selon la même étude, les leaders du marché de consommation des cosmétiques sont l’Afrique du Sud et le Nigéria. Les pays d’Afrique subsaharienne tels que l’Ethiopie ou encore le Cameroun semblent vouloir faire pencher la balance.

On parle bien des pays d’Afrique, mais qu’en est-il du Tchad? Comment est la consommation en produits de beauté et cosmétiques au Tchad? Quelles sont ces marques qui tentent de se frayer un chemin dans ce marché à la fois dynamique et concurrentiel.
C’est une excellente question. Je ne vous cache pas que dans mes nombreuses recherches, il m’a été très difficile d’avoir des chiffres exacts ou études dans ce domaine. Mais tout ce que je peux affirmer, c’est qu’il y a de plus en plus d’initiatives tchadiennes qui s’intéressent à ce marché et qui proposent des produits 100% naturels. La plupart d’entre elles ont su surfer sur la vague du retour au naturel pour valoriser des produits issus du continent africain et particulièrement du Tchad.

Alors dans cet article, j’ai choisi de vous faire découvrir 9 marques de cosmétiques et bien-être 100% issues du Tchad + 1 marque particulière….Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir en parcourant l’article.

1: Kari Dari, ambassadrice du retour au naturel sans complexe

Fondée par Madina Abderaman Gombo, une jeune entrepreneure Tchadienne, Kari Dari (qui veut dire le Karité de mon pays en arabe tchadien) est né d’un constat personnel. Réalisant qu’elle avait des cheveux fragiles et cassants, Madina choisit de retourner aux cosmétiques naturels et se lance ainsi dans la production de produits capillaires faits à base de beurre de karité 100% issu du Tchad.

La jeune pousse propose une gamme de produits composée de :
• Pommade corps pour homme
• Pommade corps pour femme
• Pommade cheveux pour femme
• Savon mixte
• Lait et crème hydratants
Mais également des conseils et orientations beauté pour toutes les personnes désireuses.
Vous pourrez retrouver plus d’informations sur les produits et lieux de vente en les suivant sur leur page Facebook Kari Dari ou sur le site E-shop.

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Crédit Photo: Kari Dari shop

2: Sahel Cosmetics, la marque qui a su révéler le secret capillaire des femmes tchadiennes….le Chébé!

L’histoire de Sahel Cosmetics a commencé à partir d’une vidéo sur YouTube postée par sa fondatrice, Gwen, jeune Franco-Tchadienne et qui totalisera des millions de vues. Cette vidéo met en avant le rituel capillaire des femmes arabes baggaras, de la région du Sahel (Sahara occidental) avec un produit naturel: « le Chébé ».
Depuis lors, elle a créé « Sahel Cosmétics, « une entreprise qui commercialise des produits cosmétiques et beauté 100% issus du Tchad à) savoir: le traditionnel Chébé, la spiruline ou encore le beurre de karité. 
Pour plus d’informations sur les produits et comment l’acheter: Sahel Cosmetics.

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Crédit Photo: Amazon

3: Mande Bala: la jeune marque qui voit grand et loin

Mande Bella est l’histoire d’une jeune tchadienne passionnée par tout ce qui attrait aux cosmétiques naturels et à la beauté.
Âgée de 25 ans seulement, Kadergueli Manoubia Abdel-Nasser décide de se lancer dans l’entrepreneuriat et créé: Mande Bala qui signifie en langue locale « Belle Femme ».
Elle désire, à travers, son initiative mettre à disposition des femmes africaines, et tchadiennes en particulier, des produits 100% naturels et respectueux de leur santé.
Parmi les produits qu’on peut retrouver: on a les gommages à base de « Dilké » ou « Kalta », la spiruline….
Mande Bala propose des services de soins du corps et du visage pour les femmes. Nombreuses sont-elles à la solliciter, notamment pour des occasions spéciales.
Pour plus d’informations sur les produits et la startup, n’hésitez pas à les contacter par WhastaApp au numéro suivant: +235 65 27 55 12

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4: Ronel K Cosmetics: la marque qui a su imposer sa touche sur le marché africain

Fondée par Ronel Klaingar, une jeune entrepreneure originaire du Tchad résidant au Bénin, Ronel K Cosmétics est une marque de cosmétiques bio sans soude et sans paraben.
Conçue à base de produits naturels tels que le beurre de karité qu’on retrouve (pour ne citer que lui), la marque a su s’implanter dans la sous-région et bénéficier d’une notoriété hors pair.
Gommages, Lotions, crèmes pour le corps….tout y est pour le plaisir du corps et des yeux.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook: Ronel K Cosmetics.

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Crédit Photo: Madame Racine

5: Madjikarité: allier beauté et équité des genres, c’est possible

«Madji» qui vient du «Sar» une langue du sud du Tchad, signifiant «bien», est une marque de produits de beauté à base de beurre de karité.
A l’origine de sa création, Yankimadji Rassembaye, jeune tchadienne résidant en France, qui a choisi d’allier la beauté à l’équité.
En effet, MadjiKarité est une des rares marques africaines qui soutient la promotion et l’autonomisation des femmes sur le continent.
Au-delà même de l’aspect business, Madjikarité se veut avant tout être un acteur majeur de lutte contre la pauvreté des femmes tchadiennes et de promotion d’un développement durable.
Savons conçus à la manière artisanale, beurres corporels, soins du corps font partie des produits proposés à la vente.
Plus d’informations sur les produits et l’achat en allant sur le site internet de Madjikarité.

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Crédit Photo: MadjiKarité

6: Samaha Beauty valorise les produits du terroir Tchadien

Créée par une jeune Tchado-canadienne, Salma Mahamat Saleh, Samaha Beauty est une marque qui re-valorise les produits du terroir tchadien. Produits gommants, parfums ancestraux ou d’ambiance, soins du corps et du visage, tatouages des mains et des pieds…..Samaha Beauty fait l’éloge de la beauté tchadienne par le 100% naturel.
Sur la page Instagram de la marque ou Facebook, vous ne serez absolument pas déçus par les démonstrations et images colorées aux images du Tchad profond.

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Crédit Photo: Samaha Beauty

7: Bet Mama: la marque garante des produits 100% Bio au Tchad

Bet Mama est une entreprise qui fabrique et commercialise des produits cosmétiques, de maroquinerie ou agro-alimentaires tchadiens. Fondée et gerée par Awatif Baroud, entrepreuneure tchadienne passionnée, Bet Maman est une ligne de cosmétiques 100% bio et made in Tchad.
Gommages, soins du corps et du visages, produits capillaires….tout est à la portée des hommes et des femmes qui souhaitent prendre soin de leurs corps.
Pour plus d’informations, vous pourrez retrouver les informations sur la structure et ses produits en vous rendant soit sur le site internet ou sur la page Facebook.

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Awatif Baroud, Fondatrice de « Bet Mama »

8: Ouadaï Cosmetics: le savoir-faire Tchadien au-delà de ses frontières

OUADAÏ est une gamme de cosmétiques entièrement certifiée BIO* qui commercialise également des accessoires.
Co-Fondé par une entrepreneure franco-tchadienne, Angazamag Flora N, la marque propose une gamme de produits de maquillages et de soins aux ingrédients 100% naturels.
la gamme de cosmétiques s’adresse essentiellement à toutes les femmes et enregistre des clientes principales basées en Tunisie, au Sénégal, en Inde dans les Dom-Tom, ou encore en Europe.
Pour plus d’informations sur les produits et pour les acheter, vous pouvez vous rendre sur ce site internet: Madin Beauty

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Crédit Photo: Madin Beauty

9: Mian Nature, la marque qui s’impose sur le marché local

Mian nature, du groupe Mian est une marque fondée par un jeune entrepreneur, Sauria Mian -Hingam qui propose des produits de beauté mais également agro-alimentaires. Huiles ou beurres corporels, gommages, laits, soins….ses produits qui ont su surfer sur la vague de la forte consommation bénéficient de points de revente importants.
Pour plus d’informations sur le groupe et ses produits, vous pourrez visiter la page Facebook.

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Crédit Photo: Mian Groupe

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10: Ametis, la marque internationale pensée et fondée par une Tchadienne d’origine

Ametis, pionnière dans la cosmétique ethnique est une marque qui a su s’imposer parmi les grands de ce nom. Moi-même surprise de l’apprendre, Ametis a été créée par Marie Paget, une entrepreneure hors du commun, originaire du Tchad.
Marie Paget entreprend des études de dessin, travaille pour un atelier de création textile renommé, Robert Vernet. Passionnée d’art elle décide de reprendre la Galerie de décoration Maison et Jardin.
Ce sont les rencontres en parcourant les salons cosmétiques à travers le monde entier, qu’elle va étudier et cerner les attentes-beauté des femmes métisses et noires.
La marque est créée en 2004 et commercialise ses produits en 2006.
Laits, savons, lotions, sérums, produits de maquillage…tous les produits pour le corps et le visage sont proposés.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’Ametis Cosmetics.

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Crédit Photo: Ametis Cosmetics


Fikaso : l’application qui entend révolutionner le quotidien des Maliens

Créé au début de l’année 2019, Fikaso, qui signifie en Bambara (langue maternelle principale au Mali) « Jusqu’à chez vous » est un nouveau service de livraison de plats et de courses de tous les restaurants de Bamako. Pensé, conçu et imaginé par un jeune franco-malien engagé, je suis allée à sa rencontre et vous dévoile dans cet article inédit l’histoire de Fikaso. 

Fikaso : manger en quelques clics est désormais possible au Mali

Créée au début de l’année 2019, l’application mobile Fikaso a été réellement opérationnelle en octobre 2019. Pensée par un jeune entrepreneur engagé, Mahamadou Cissé, les utilisateurs de l’application peuvent en quelques clics parcourir les meilleurs restaurants et fast-food de Bamako, la capitale du Mali, depuis leur mobile et se faire livrer leurs plats préférés où qu’ils soient. Et le tout, en quelques minutes. Grâce à un système de géolocalisation pour fixer facilement le lieu de livraison souhaité, le client peut, en temps réel, suivre la position de sa commande.

cc: Fikaso

Mahamadou Cissé, un serial entrepreneur fier de ses origines

Diplômé d’un Master en gestion d’entreprise à l’école supérieure de Commerce et de Gestion (ESCG) de Paris ainsi que d’un Master de langues littéraires et civilisations étrangères (LLCE) à Paris 10 Nanterre, Mahamadou Cissé est un jeune Malien de la diaspora qui entreprend depuis 2015. En effet, il entame sa vie entrepreneuriale avec la création d’une agence de communication. Pour, en 2019, concrétiser un projet qu’il murissait depuis un bon moment : Fiksao, un foodtech basée au Mali. Mahamadou Cissé est également le président du Conseil national de la jeunesse malienne de France, démembrement français du Conseil national de la jeunesse (CNJ), une institution malienne qui représente la jeunesse.

Quels clients utilisent la plateforme ? Qu’en est-il du réseau de restaurateurs ?  

Le marché de la livraison est en pleine croissance au Mali. La capitale, Bamako, devient une ville de plus en plus dense et moderne. Elle se trouve être naturellement la zone la plus pertinente pour la startup actuellement. Les habitudes évoluent, les demandes deviennent de plus en plus exigeantes et un besoin en la matière se fait particulièrement sentir, pour un public composé essentiellement de jeunes actifs par rapport à leur mode de vie.

« Lorsque l’on travaille, on n’a pas forcément le temps ni l’envie d’affronter les embouteillages bamakois pour savourer les plats de son restaurant préféré. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, grâce à Fikaso. »

Mahamadou Cissé, Fondateur de la startup « Fikaso » 

La clientèle est assez variée, cela va du cadre d’entreprise à la mère au foyer. Les cibles principales de la startup restent cependant les employés d’entreprises, d’administrations, les ONG ou encore les expatriés. 

La plateforme compte à ce jour une trentaine de restaurants dont des emblématiques : Chez Thierry, Guadouman, Guido’s ou encore Sous-bois.  

« Nous n’en sommes qu’à nos débuts et notre volume mensuel de commandes oscille déjà entre 800 et 1 000. »

Mahamadou Cissé, fondateur de la startup Fikaso 

Comment est née l’application Fikaso ? 

L’idée de créer cette application est partie d’un constat simple : chaque fois que je séjournais au Mali, j’avais souvent du mal à trouver de quoi manger, soit parce que je ne connaissais pas les restaurants qui existaient ou soit parce que je ne voulais pas être confronté à des embouteillages interminables. 
Mais le vrai déclic a été lors d’un séjour au Proche-Orient, plus précisément à Abu-Dhabi, où j’avais pris l’habitude d’utiliser une application de livraison de nourriture. Et bien entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une comparaison entre ce pays aux milles merveilles et mon beau pays, le Maliba. 

En effet, il y a 50 ans, cette partie du monde n’avait rien de plus que nos pays d’Afrique de l’Ouest. Je me suis donc mis à rêver en me disant que tout était possible, surtout avec les nouvelles technologies. 
Bref, il y a un réel besoin à Bamako, donc à moi de créer l’offre. Voilà d’où est né Fikaso.

J’ai voulu être original, c’est notre langue nationale et j’en suis fier. Au début, plusieurs idées m’étaient venues, en français et en anglais. Mais après quelques séances de brainstorming pour déterminer quel nom sonnerait le mieux, « Fikaso » est apparu comme une évidence.

cc: Fikaso

Quelle est la vision pour Fikaso ? 

Actuellement composée d’une dizaine d’employés dont un développeur, une assistante de direction et un responsable logistique, Fikaso entend ne pas s’arrêter de sitôt. 
Dans 3 ans, la startup prévoit de couvrir l’ensemble du territoire malien et d’exporter son modèle hors des frontières, grâce à des partenariats qui commencent à se mettre en place progressivement.  

« L’innovation technologique redistribue les cartes, les pays dits sous-développés peuvent bénéficier des mêmes avancées technologiques que les pays développés. Donc la jeunesse africaine ne doit plus se contenter de prendre le train en marche, elle doit en être la locomotive. J’invite mes jeunes frères et sœurs à croire en leurs rêves et à travailler dur pour les réaliser. Nos états doivent d’avantage appuyer les projets dits innovants, l’Afrique doit se réorienter vers la digitalisation. » 

Mahamadou Cissé, Fondateur de l’application Fikaso

Pour plus d’informations: 

Le site web : https://fikaso.fr
Pour télécharger l’application sur : 
IOS ou Android


2019: Retour sur une année riche en décisions

Hello mes cher(ères) lecteur(trice)s, 

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous entrons dores et déjà dans les préparatifs pour accueillir la nouvelle année qui nous tend grandement les bras. Une année qui, sans hésiter, nous réservera de nombreuses surprises (bonnes ou mauvaises), mais pour lesquelles nous nous devrons de toutes les affronter. 

Pour ma part, j’ai longtemps hésité avant de faire ce billet qui traîne depuis des semaines dans mes « brouillons », puis j’ai finalement décidé de me lancer et surtout de le partager avec vous. 

Comme à l’accoutumée, chaque année, depuis bientôt près de 8 ans je fais toujours un bilan de l’année écoulée et repasse en revue mes objectifs de l’année qui se termine; pour en définir de nouveaux. Un exercice pas toujours facile, car en 1 année beaucoup de choses surviennent et du coup on ne sait même pas par quoi et où commencer. 
Et je peux vous dire qu’à chaque année je suis toujours autant surprise de voir l’écart entre les objectifs fixés, les résolutions prises et ce qui est réellement arrivé. 

C’est tout d’abord à se demander si cette année 2019 aura été une belle année pour moi? 
Mais que signifie avoir eu une « belle année » finalement? 
Personnellement, je pars du principe que l’année a été belle ou bonne dès lors que j’aurai été toujours en santé, fidèle à mes principes et prête à entamer la prochaine année: ce qui fût le cas. 

2019 aura été l’année où j’aurai eu à prendre le plus grand nombre de décisions importantes, que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. Des décisions qui pour la plupart n’auront pas toujours été du goût de mon entourage mais qui m’auraient permis de suivre la voix que je m’étais fixée. 

Vous savez, le temps file et le temps n’attend personne. Parfois nous voulons que le temps passe excessivement vite ou encore qu’il aille lentement. Mais tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour beaucoup de choses. Parfois nous aimerions avoir une autre chance, un autre temps pour mieux faire / re-faire les choses mais ce temps est sacré. 
Alors je retrace ces temps précieux qui ont composé mon année. 

L’appel du continent africain

En 2018, j’avais opté pour un retour sur le continent africain afin d’y développer mes activités et vivre pleinement ma vie entrepreneuriale, mon rêve africain. J’étais plus que jamais décidée à re-donner un véritable sens à ma vie et à mes actions. 


Alors un jour, j’annoncai à mes proches que j’avais décidé de quitter mon confort français pour repartir sur ce continent qui m’a vu naître. Alors j’ai effectué une première escale en Côte d’Ivoire (mon 2ème pays de coeur). Repartir à Abidjan, cette ville où j’aurai passé plus de 10 ans de ma vie, de ma tendre enfance. 
Mais après un séjour de quelques mois, je décide à la dernière minute de mettre le cap sur le Tchad. L’appel du pays de Toumaï aura été encore plus fort que je ne le pensais. Une décision suicidaire, « oui j’ai bien dis suicidaire », pour certains proches et osée pour d’autres. 

En 2019 donc (Décembre 2018 précisément), je pose finalement mes bagages au Tchad, plus précisément à N’Djamena pour y vivre ma vie personnelle et professionnelle. Mais cette année n’aura pas été de tout repos. Entre activités professionnelles, vie de famille et projets je ne m’étais pas ennuyée un seul instant. 

Un besoin important de préserver mon image médiatique et de prendre soin de moi 

En 2019, j’ai choisi d’éviter les nombreuses parutions médiatiques (interviews sur ma personne, mes activités…) sans trop exposer mes projets et idées. 
Une stratégie réussie qui m’aura finalement permis de me concentrer sur l’essentiel de mes objectifs et éviter de donner de la matière pour les ragots. 

2019 aura été l’année où je figurais parmi les 100 Personnalités Africaines de l’Année, dans la catégorie « Médias ». Classement effectué par le Magazine « The New Africain ». Un véritable honneur auquel je ne m’y attendais absolument pas. Je remercie par ailleurs le Correspondant du Magazine pour le choix de mon humble personne. 

cc: The New African Magazine 

En 2019, je m’étais refusée d’effectuer le moindre voyage pour pendre part à des rencontres, forums, salons….et tous évènements qui au final vous font perdre plus de temps qu’autre chose. 
Ce temps précieux économisé m’aura permis de me re-concentrer sur moi, mes objectifs, mes projets, mes ambitions et surtout sur la femme que je voulais être. 

Le numérique, toujours dans la peau 

En 2019, je rejoignais le Board de WenakLabs, (le 1er Hub Technologique au Tchad qui a fait du numérique un de ses leviers de développement) à la tête du Département de la Communication, du Genre et des Projets Numériques. Une si belle aventure qui m’aura permis de re-découvrir de nombreux idéaux et de croire que tout est possible, et ce, qu’importent les difficultés. 
Depuis lors, j’ai vraiment gagné une nouvelle famille: quel bonheur!  
Certains approuvent ce choix, d’autres non…mais qu’importe, nous ne devons pas exister pour les autres mais bel et bien pour nous. 

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fortE! 

En 2019, j’ai pris de sacrées claques: j’ai vécu des coups durs, j’ai perdu des êtres extrêmement chers (Hommages à vous: Binta SAGNA, Tonton Toussaint MBAITOUBAM…. et tous ceux que je ne pourrai citer). 
Que vos âmes reposent en Paix. 
Je les pleure encore mais je sais qu’ils reposent définitivement en Paix.  
La plupart du temps, on nous oblige à gérer la douleur puisque la vie continue. Mais parfois, la douleur s’abat sur nous quand nous nous y attendez le moins. Elle nous attaque et ne nous lâche pas ! 
On doit juste continuer à nous battre puisqu’il est impossible de l’éviter. Mais à l’inverse, la vie quant à elle, nous fournit des armes bien plus solides pour affronter ces douleurs et apprendre à vivre avec elle. 

S’il y a bien une chose qu’on m’avait dit et redit avant de repartir en Afrique, surtout au Tchad: c’était le fait que malheureusement la jalousie et l’envie étaient présents et nuisibles. 
Ce n’est pas tout le monde qui se réjouit réellement de notre bonheur ou encore de notre réussite croyez moi. Certains sont même prêts à vous salir, nuire à votre réputation ou encore inventer des histoires incroyables pour vous freiner ou encore vous voir complètement hors de leur champ de vision. Mais ne doutez jamais de vous et surtout LAISSEZ LES PARLER! 
J’ai par moment été heurtée à ça: c’est très choquant et difficile à encaisser quand vous n’êtes pas habituée ou quand vous n’y êtes pas vraiment préparée. Mais cela n’a fait que me pousser encore plus loin et plus haut. Si l’on devait se contenter d’écouter les autres, l’on perdrait de vue ce pour quoi l’on s’est fixé un but. 


La vie est tellement courte que j’ai décidé de moins réfléchir et d’agir plus. 

Sandrine NAGUERTIGA 

Ma FOI m’a sauvé, me sauve et me sauvera toujours 

Je parle très peu de ce côté « Croyante » de moi, qui pourtant fait partie intégrante de ma vie, de ma personne. Je suis de ces croyants qui savent que la Meilleure des Religions est celle de l’Amour puisque ma mère m’a toujours élevé en me disant que Dieu était Amour et qu’il vivait dans nos coeurs. Je suis Catholique, fervente Croyante, Tolérante et Animée par l’Amour sans distinction de religion, d’ethnie ou d’autres choses. 
Nul besoin de crier fort ou encore de me faire voir de tous, je crois en Dieu et il me le rend bien.

La Foi ne serait selon moi, pas une vraie Foi si tout se passait merveilleusement bien sur Terre. Chaque jour que Dieu fait, nous sommes alertés par des informations, images, vidéos…choquantes laissant penser que ce serait ce que certains appellent la « fin du Monde. Mais le Monde est plein de choses brisées que nous devons autant que possible réparer. 
La vie n’est aucunement une garantie, mais cette FOI que j’ai toujours su entretenir a eu raison de mon existence et de mes décisions. 

Alors, j’ai réappris à danser sous la pluie, à anticiper les risques, à me challenger, à repartir de zéro et ré-apprendre à vivre dans un pays, à faire face à toutes les attaques nocives et à croire en moi avec la force de Dieu. 
J’ai ré-appris à être MOI: ce MOI qui n’avait peur de rien, qui se foutait pas mal de ce que les gens pouvaient dire d’elle, ce MOI qui était transformée, plus forte que jamais en s’imprégnant de ses erreurs, de ses blessures. 
J’ai ré-appris à aimer, à donner, à sourire, à partager, à faire le plus de fois possible, du bien autour de moi et 
J’ai ré-appris à rester OPTIMISTE. 

Et qu’est-ce que j’aime ce « MOI » que je suis re-devenue. 

Rien n’est le fruit du hasard, Rien! 

En 2019, j’ai fais de magnifiques rencontres tant sur le plan personnel que professionnel, dont une qui aura complètement chamboulé ma vie….
Mais j’ai reçu beaucoup d’Amour, de Protection, d’Attention et d’Optimisme. 

Des rencontres, qui ne sont absolument pas le fruit du hasard. Et chaque personne qu’on laisse entrer dans notre vie est une personne qu’on prend le risque de perdre: mais ce risque en vaut vraiment la peine. 

La vie n’est pas un spectacle qu’on se contente de regarder de son siège mais plutôt une scène dans laquelle nous en sommes acteurs. Jouez, Jouez, Jouez librement et sans tricher comme si c’était la dernière scène. Vous en ressortirez avec des moments uniques, gravés à jamais. 

Je pourrai vous citer encore plusieurs choses mais il est important de retenir que 2019 aura été une année de décisions pour moi. Des décisions, qui pour la plupart, auront chamboulé tout un destin mais que je ne regrette absolument pas, bien au contraire. 

La vie est faite de choix : Oui ou Non ; Continuer ou Abandonner ; Se relever ou Rester à terre; Continuer à pleurer ou essuyer ses larmes et sourire… 
Certains choix comptent plus que d’autres : Aimer ou Haïr ; être un Héros ou un Lâche ; Se battre ou Se rendre ; Vivre ou Mourir… 
La vie est faite de choix et la décision nous appartient quoi qu’il arrive. 
La seule chose qu’on aie à faire c’est d’avoir le courage de se lancer. On se lance, on aime, on se plante, on se relève. Mais il faut marcher la tête haute!

On passe un maximum de temps de notre vie à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets, à planifier les choses, à se poser des questions pour le futur, à s’imaginer dans quelques années, à essayer même de le prédire. Mais le futur change sans cesse. On a peur, on garde espoir, on devient fou, on imagine, on doute, on rêve, on aime, on déteste mais une chose est sûre: quand finalement, ce qui doit arriver, arrive vraiment, il n’était absolument pas comme on l’avait imaginé. 

Ne souhaitez pas des choses faciles, grandioses ou trop ambitieuses, continuez à prendre soin de vous et à faire tout ce qui vous procure un réel bonheur: vous êtes UNIQUE! 

Sandrine NAGUERTIGA 

Voilà, j’arrive à la fin de mon récit et j’ai été ravie de pouvoir partager ces quelques lignes avec vous qui me lisez et me soutenez quoi qu’il arrive. Merci d’être là, de continuer à m’inspirer et surtout de me donner de la force pour continuer. 
Le sourire sera et demeurera ma plus grande force.

A l’aube de cette nouvelle année, je tenais à vous souhaiter un très beau et bon réveillon auprès de ceux que vous aimez. Dans mes voeux les premiers pour vous: Une Santé de Fer, une Paix sans limites et surtout beaucoup d’Amour. Le reste viendra avec de la détermination, de l’envie et surtout si vous l’avez décidé. 

Au Plaisir de re-partager des moments avec vous l’année prochaine 😉 


[Portrait]: Tariam Agnès, la 1ère femme Docteur en Immunologie au Tchad

Tariam Agnès DJIBANGAR (à l’état civil) est une jeune femme Tchadienne immunologiste de formation. Dans cet article, vous retrouverez en exclusivité le parcours exceptionnel de cette jeune femme au destin hors du commun. 

Retour sur un parcours d’exception : 

Orientée à la faculté de sciences naturelles où elle a opté pour la biologie médicale, Agnès part à Abidjan (en Côte d’Ivoire). 

Une fois sa Licence à l’Institut National des Agents de Santé en poche, Agnès rentre au Tchad en 2004 pour intégrer la Fonction Publique. 

Deux ans plus tard, elle choisit de repartir à Abidjan pour y préparer un diplôme d’Ingénieur des Techniques Sanitaires, option Immunologie. Une fois le Diplôme obtenu, elle revient encore au Tchad en 2010. 
Elle occupera par la suite un poste qui lui avait été proposé au Laboratoire du Grand Hôpital. Celui de Chargée d’examens biomédicaux, de l’unité d’Immunologie. Elle avait comme principales missions, à ce poste: le dosage des hormones, les marqueurs cancéreux etc…tout en assurant des gardes pour les examens d’urgence. 

Deux ans après cela, cette férue d’études, décide de repartir sur les bancs, mais cette fois-ci à Dakar (Sénégal) où elle fera un Master en Immunologie-Infection à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en Master Immunologie-Infection (2012). 

Après le Master obtenu en 2015, elle s’inscrit en Thèse pour faire un Doctorat en cotutelle entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody (Côte-d’Ivoire). C’est en 2019 qu’elle soutient sa Thèse en Immunologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Pourquoi cette branche particulière de la Médecine et pourquoi le retour au Pays finalement? 

Agnès a choisi cette branche de la médecine par amour. L’Immunologie est, selon elle, au centre de la Biologie (Hématologie, Biochimie, Parasitologie, Bactériologie  etc.  ). 
C’est une matière très complexe et peu connue au Tchad).
Elle se sent donc fière et joyeuse d’être la première femme. 

Je demande aux parents d’encourager leurs filles à poursuivre de longues études, car le travail est le premier mari de la femme. Ce n’est pas facile, mais avec la volonté et la persévérance on peut obtenir ce qu’on veut dans la vie.

Tariam Agnès, 1ère Femme Docteur en Immunologie au Tchad 

Agnès est rentrée au Tchad afin de pouvoir aider ses frères et sœurs à aimer la Biologie et aussi les aider à avancer dans leur formation. 


Elle souhaite plus que jamais apporter une pierre à l’édifice de la médecine au Tchad et ainsi participer à la formation de nouveaux immunologistes Tchadien(ne)s. 

Confrontée à quelques difficultés, elle nous en parle: 


J’ai été confrontée à plusieurs difficultés au cours de mon cursus doctorale, les difficultés d’obtention de bourse, de financement des articles , sur le terrain et lors de la rédaction de la Thèse.

Tariam Agnès, 1ère Femme Docteur en Immunologie au Tchad 

La volonté et la persévérance sont les 2 mots qui qualifient au mieux cette Femme au parcours exceptionnel. 

Dans la vie pour entreprendre quelque chose, il faut avoir la volonté, sans la volonté on peut rien faire , mais n’oubliez pas d’accompagner cette volonté avec la persévérance, quelles soient les difficultés , il faut persévérer jusqu’à l’obtention

Tariam Agnès, 1ère Femme Docteur en Immunologie au Tchad 

Quelle est sa vision pour la suite? 

Agnès pense que d’ici 10 ans, le Tchad aura assez de Biologistes surtout des Immunologistes pour permettre aux jeunes chercheurs d’intégrer pleinement la fédération des Immunologistes Africains. 

Elle souhaiterait vivement que soit créée, un jour, la Société d’Immunologiste Tchadienne comme en Côte-d’Ivoire ou encore au Sénégal et que le Tchad intègre la fédération de la Société d’Immunologiste Africaine. 

Pour plus de contacts: 

Numéro de téléphone: (00235) 68 84 55 80
E-mail : tariamdjibangar@yahoo.fr