Sandrine NAGUERTIGA

10 idées reçues à corriger pour la journée internationale des menstruations

Le 28 mai est la journée désormais dédiée aux menstruations. Cette journée a pour objectif de communiquer autour des menstrues mais surtout d’éduquer et de célébrer le cycle féminin en luttant contre les tabous, les situations précaires et le manque d’hygiène dont font face de nombreuses femmes à travers le monde.

cc: Sandrine Naguertiga Canva.

En mai 2017, je lançais une campagne qui avait pour but de briser les tabous autour des menstruations chez les filles et les femmes en Afrique. Une première étape pour mon projet qui a pour objectif à plus long terme de trouver des solutions concrètes via le digital.

A lire aussi: 28 mai, les Mères à l’honneur, les Menstruations aussi

A lire aussi: Campagne « #RegleeCommeElle » pour lutter contre les tabous autour des menstrues féminines en Afrique

Même si l’on remarque de plus en plus d’actions en faveur de la lutte contre les stéréotypes liés aux menstruations, il y a encore beaucoup à faire.
A l’occasion de cette journée internationale des menstruations, j’ai donc décidé d’écrire un article sur les 10 clichés récurrents au sujet des menstruations.

Rappelons en quelques mots ce que sont les menstrues :
Les règles féminines, c’est quoi ?
Rappelons que les menstruations sont un phénomène biologique très simple. En évacuant un peu de sang, le corps de la femme renouvelle ses tissus intimes, c’est un processus normal et naturel qui a lieu tous les mois. On parle de « cycle menstruel ». Le cycle menstruel, c’est tout le processus biologique qui fait que le corps de la femme peut accueillir un oeuf fécondé (= un ovule féminin + un spermatozoïde masculin), c’est tout le processus qui rend la femme féconde et qui lui fait qu’elle peut être enceinte !
Comment ça se passe ? L’endomètre, qui est la couche superficielle de la muqueuse de l’utérus, se renouvelle naturellement tous les mois afin d’être prêt à accueillir une éventuelle fécondation. L’ovule, lorsqu’il est fécondé par un spermatozoïde, se niche naturellement dans la muqueuse de l’utérus pour pouvoir se développer, il deviendra alors un foétus puis un bébé…
S’il n’y a pas eu de fécondation de l’ovule, ce dernier se dissout et il est expulsé tout naturellement avec un peu de sang qui provient de la muqueuse utérine. Ce sont les menstrues. Contrairement à ce que certains peuvent croire, le volume de sang écoulé n’est pas important, il peut varier d’une femme à l’autre et d’un mois à l’autre de 30 ml à 100 ml.
Les menstrues sont donc la dernière étape du cycle menstruel que le corps féminin met en route tous les mois.

Une jeune fille, une femme, est la même durant tout son cycle menstruel, y compris pendant les 3 à 6 jours que durent ses menstrues. Ce phénomène biologique naturel ne doit pas empêcher les femmes de « vivre leur vie » ! Les femmes doivent pouvoir continuer leurs activités comme elles le font d’habitude : aller à l’école, étudier, faire la cuisine, faire du sport (y compris du « sport de chambre » si elles le souhaitent !), voyager, travailler, voir la famille, voir les amis, s’amuser… bref vivre librement.

En réalité, nous devrions tous considérer les menstrues sans y porter plus d’attention que cela, parce-que c’est naturel et que c’est presque un non-phénomène dans la vie des femmes finalement ! Cela prend de l’importance si on en fait toute une histoire et si cela empêche les femmes de vivre normalement… c’est malheureusement ce qu’il se passe dans de nombreux pays, à cause des croyances et des traditions.

Voici quelques exemples de croyances et d’idées reçues, qui empêchent les femmes de mener une vie normale lorsqu’elles ont leurs règles.

Idée reçue n°1: Les femmes qui ont leurs règles ne peuvent pas faire la cuisine car elles sont sales

ARCHI FAUX ! Il est important de rappeler que, même si la femme évacue du sang pendant sa période de menstruation, cela n’a rien de sale, et cela ne fait pas d’elle une personne sale ou impure ! Malheureusement, cette idée est véhiculée par de nombreuses croyances. Rappelons encore et encore que les menstruations sont un phénomène biologique naturel et qu’il n’a rien de sale !

En Inde, par exemple, les règles sont perçues comme quelque chose de « sale ». La jeune femme réglée est interdite de cuisine sous peine de rendre sa nourriture impropre à la consommation et contaminante. Contaminante de quoi ? On se le demande…

Idée reçue n°2 : Le sang évacué par les femmes pendant leurs règles provoque des maladies graves et contagieuses

En Bolivie, les règles sont perçues comme une «maladie». Les filles ne doivent pas jeter leurs serviettes à la poubelle car cela provoquerait des maladies graves, voire même le cancer.

Encore une fois, je vous le redis, ne croyez pas à de telles énormités. Le sang perdu pendant la période de menstruations n’a rien de maladif ni de contagieux. C’est un procédé sain et naturel qui n’a rien à voir avec la maladie.

Idée reçue n°3 : Se doucher pendant ses règles rendraient les femmes stériles

En Afghanistan, on fait croire aux femmes que se doucher pendant leurs règles les rendraient stériles. Une croyance qui vient compromettre leur hygiène.

Au contraire, la femme doit pouvoir faire sa toilette intime et se doucher pendant ses règles, aussi souvent qu’elle en ressent le besoin.

Idée reçue n°4 : Il ne faut pas parler de ses règles à ses parents car c’est irrespectueux et honteux

Au Malawi, les règles sont perçues comme quelque chose d’ «irrespectueux». Parler des règles avec les enfants est une chose impensable pour les parents. C’est généralement la tante qui se charge de cette éducation auprès de la fille, en lui apprenant à se tenir à l’écart lorsqu’elle y est confrontée.

Il est vraiment préférable de parler à la jeune fille en amont pour la préparer et pour lui expliquer ce que c’est que les menstrues (afin qu’elle comprenne bien tout le processus du cycle menstruel). Cela fait partie de son éducation, ainsi elle ne sera pas étonnée ou effrayée quand cela se produira, car elle comprendra que c’est naturel et normal. Au contraire, les premières règles peuvent paraître choquantes si l’on ne peut pas en parler au moins à sa mère (ou même à son père), parce-que si le sujet est tabou, cela donne l’impression que c’est un problème, que ce n’est pas naturel… et cela sera d’autant plus difficile à vivre pour la jeune fille, parce-qu’elle va associer les règles à un tabou.

Idée reçue n°5 : Une femme qui a ses règles est toujours de très mauvaise humeur

« Elle n’est pas de bonne humeur, ça doit être ses règles ». C’est une des situations à laquelle ont été confrontées presque toutes les femmes. Une réplique très sexiste qui est en plus complètement fausse. Chaque femme est unique et a son degré de sensibilité, tout comme les hommes. Durant la période des règles, il est vrai que les hormones jouent quelques fois sur l’humeur entraînant parfois des moments de nervosité, de dépression ou autre état…mais cela dépend de chaque femme. Il ne faut surtout pas en faire une généralité.

Idée reçue n°6 : Les jeunes filles qui mettent des tampons pendant leurs règles peuvent ne plus être vierges

Bien souvent, cette idée reçue devient une véritable angoisse pour certaines jeunes filles qui subissent la pression de leurs proches. En effet, on dit aux jeunes filles qu’il est préférable d’utiliser des tampons une fois qu’elles ne sont plus vierges, simplement pour ne pas risquer de déchirer l’hymen. NUANCE!!!

Qu’est-ce que l’hymen? C’est cette petite membrane placée entre les petites lèvres, sous l’orifice urinaire qui, très souvent, est rompue lors d’un premier rapport sexuel.

Il est vrai que, chez certaines filles, l’hymen est très étroit et peut donc se rompre si l’on introduit un tampon à l’intérieur. Mais cela ne voudra pas dire que la jeune fille a perdu sa virginité ! On perd sa virginité lorsqu’on a fait l’amour pour la première fois.

Rappelons que la mise en place d’un tampon est possible sans forcément rompre l’hymen, cela dépend des jeunes filles.

Idée reçue n°7 : On ne peut pas pratiquer de sport pendant ses règles

Avoir ses règles ne devrait pas vous empêcher de pratiquer une activité sportive. Les menstruations sont un phénomène naturel et non pas un état de maladie qui devrait empêcher les femmes de suivre normalement leurs activités. Selon les gynécologues, l’activité physique serait même plutôt un excellent moyen de contrôler le syndrome prémenstruel et les crampes puisque cela augmente l’apport en oxygène dans les muscles.

Donc Mesdames, si vous avez envie de faire du sport, ne vous en privez pas, au contraire faites-le !

Idée reçue n°8 : Quand on a ses règles, mieux vaut ne pas avoir de relations sexuelles

Selon les médecins, il n’y aucune contre-indication à cela. Il est important d’en parler à son partenaire sans tabou et aussi être soi-même en phase avec cela. Certaines femmes se mettent elles-mêmes cette barrière pensant que leur partenaire trouverait cela sale. Mais sans avoir parlé de cela avec lui auparavant, comment le savoir ? N’ayez pas honte, sentez-vous bien dans votre corps et libre d’en parler.

Idée n°9 : Pendant ses règles, une femme perd une grande quantité de sang et peut se vider de son sang

Une femme perdrait en moyenne entre 30 à 100 ml sur 3 à 6 jours de règles. Cette quantité est très variable selon chaque femme et selon les mois.

Il est important de rappeler que ce sang, qui s’évacue généralement sous la forme de tous petits caillots, est également constitué de minuscules débris de muqueuse utérine.
Mais, si vos règles sont très abondantes (si vous perdez beaucoup de sang) et que cela dure longtemps, il ne faut pas hésiter à voir un médecin.

Idée reçue N°10 : Les règles cela ne concerne que les femmes

Absolument pas. Les règles, ce n’est pas qu’une « histoire de femmes ». Les femmes ont le droit d’en parler à leur partenaire, frère, cousin, ami ou tout homme proche d’elle. Certaines femmes, selon le degré de relation qu’elles ont avec les hommes de leur entourage, n’hésiteront pas à en parler. Mais encore une fois, je reste convaincue qu’il n’y a aucun tabou à avoir sur ce sujet, puisque c’est naturel. En parler représente l’avantage de banaliser le sujet. Les hommes, tout comme les femmes, sont concernés. Et en parler, au moins à son partenaire, serait une excellente manière de se sentir soutenue, mais aussi d’anticiper d’éventuels risques sanitaires.


10 marques agro-alimentaires 100% africaines à succès

L’Afrique est un continent porteur qui foisonne d’opportunités, et ce dans plusieurs domaines. Parmi ces opportunités, on trouve entre autres l’agriculture et l’élevage. Un secteur primaire qui connait une très belle évolution, notamment grâce au fait de pouvoir produire et transformer les produits sur place. Un business très prometteur !

De plus en plus de personnes s’évertuent à dire que l’Afrique serait le grenier du monde. Un grenier qui peine pourtant à nourrir la majorité de sa population, ce qui est malheureusement le cas dans les pays d’Afrique subsaharienne. Même si les investissements des jeunes Africains sont souvent évoqués comme la voie idéale pour le développement en Afrique, dans la pratique, les gouvernements ne font pas encore les efforts nécessaires pour que ça marche. Malgré le potentiel important de son agriculture, le continent n’arrive toujours pas à imposer son auto-suffisance alimentaire. C’est donc un défi majeur que doit relever le continent avec les 4,5 milliards de personnes que comptera l’Afrique à l’horizon 2100, selon la Banque Mondiale.

Cependant, certains jeunes visionnaires ont compris l’importance de ce secteur et n’ont pas hésité à investir différentes activités. Les entrepreneurs agricoles africains sont en ce moment de véritables exemples et certains ont su tirer profit de ce secteur pour créer des modèles économiques fiables.Là ou les grandes marques telles que les multinationales Nestlé ou Soomdia dominent le marché, de jeunes entrepreneurs innovants et déterminés arrivent à s’imposer en revendiquant le savoir-faire et le 100% Made in Africa, avec une volonté de développement local.

Dans cet article, je reviens sur 10 marques d’agro-business qui ont le vent en poupe sur le continent et qui participent à promouvoir le talent agricole africain.

cc: Zabbaan

1) Zabbaan Holding : la marque de jus de fruit naturel Made in « Mali » qui continue son ascension

A seulement 29 ans, Aïssata DIAKITE, agripreneure franco-malienne, a fondé « Zabban », une entreprise de conseil, de fabrication et de commercialisation de jus de fruits de qualité 100% Naturelle, Nutritionnelle, Équitable et composé de fleurs, de tiges et racines issus du Mali. Cette marque de référence à l’échelle du continent (et désormais à l’international) est le fruit d’un travail de longue haleine et de détermination de la jeune Aissata.

Pour plus d’informations, visitez le site coloré et dynamiquehttps://zabbaan.com

 

cc: Moriba

2) Moriba, la marque africaine de la diaspora éthique et durable

Moriba Saveurs d’Afrique est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits alimentaires ethniques africains. Des produits divers tels que les boissons (jus de fruits, liqueurs, tisanes), l’épicerie sucrée (confitures, crèmes de chocolat),ou enore l’épicerie salée (huiles, épices, sauces, condiments). Fière de sa certification « Qualité Afrique », un gage de qualité pour le consommateur, la société Moriba porte à coeur de participer au développement local.Misant sur un packaging attrayant et professionnel, la marque arrive à s’imposer aussi à l’international.

Pour plus d’informations, voyagez à travers leur site web: https://www.moriba.fr/fr/

 

cc: Ecoya

3) Ecoya, la marque de cacao 100% ivoirienne et équitable qui s’impose sur le marché du chocolat 

Ce projet est l’initiative d’un jeune chocolatier prometteur, Axel-Emmanuel GBAOU, ancien banquier qui s’est reconverti dans l’agro-business, c’est un véritable exemple de réussite. Ecoya, est la marque de chocolat destiné à la pâtisserie d’une teneur de 75% de cacao certifié commerce équitable torréfié par des femmes d’une coopérative de Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire.

Le projet de chocolat Ecoya est de faire très vite travailler une centaine de femme dans chacune des 2 500 coopératives du pays. Pour cela cette initiative privée cherche des financements pour accélérer une entreprise qui rencontre déjà l’assentiment des femmes transformatrices et de certains acheteurs de ce cacao véritablement « Made in Côte d’Ivoire ». source RFI.

Pour plus d’informations: Article BFM Business

 

cc: Mhogo Foods

4) Mhogo Foods, la marque de farine de manioc sans gluten et durable 100% Kenyane 

Elizabeth GIKEBE est une jeune Kenyane, elle est à l’origine de Mhogo foods, une marque qui transforme le manioc en une farine sans gluten. Le plus de cette production est basé sur la capacité à transformer les déchets des fabrications en aliments pour animaux, et en fabrication de colle à partir de l’amidon de manioc, utilisés entre autre pour l’emballage des paquets de produits. 25 à 30 tonnes de farine de manioc sont produits chaque mois, à partir du manioc fourni par une quarantaine d’agriculteurs de la région.

Source: Agribusiness TV

Pour plus d’informations, visitez son site web:https://www.mhogofoods.com

 

cc: Kilichi 4.0

5) Kilichi, la marque de viande séchée qui attise les papilles des Camerounais 

Le Kilichi, très prisé dans les pays du Sahel est également très apprécié au Cameroun.

Cet aliment fabriqué à l’origine pour pallier au problème de conservation des invendus des bouchers Nigériens est très vite devenu un élément de convoitise. Exclusivement fait à base de gigot de bœuf, il est produit en abondance au Nord du pays. Il est parfois présenté comme le cadeau idéal à rapporter lorsqu’on quitte cette région pour le Grand Sud, il s’obtient en découpant la viande en fines lamelles que l’on sèche et grille. C’est un produit qui peut être conservé pendant plus de six mois, à condition qu’il soit bien séché.De jeunes entrepreneurs camerounais ont su surfer sur la balance et saisir cette opportunité de professionnaliser la marque.

Pour plus d’informations, visitez leur page Facebook: Facebook Kilichi 4.0

 

cc: Biss & Love

6) Biss & Love, le safari des saveurs qui vous embarque dans des aventures pétillantes

Biss est une marque de boissons rafraichissantes à base d’hibiscus d’Afrique (le traditionnel « Bissap »). Labellisé bio, cette marque promeut une Afrique heureuse comme le veut son fondateur, Ivan Martin Wang Sonne, un jeune Biss’Ness Man originaire du Cameroun. C’est en France, où il réside, qu’il lance son activité très prometteuse. Ce qui m’a particulièrement touché dans cette marque, au delà du goût subtil de ses produits, ce sont les aventures de Mister’Biss, le héros de l’histoire.

Je n’en dis pas plus, visitez son site web, optimisme et rires garantis:  Plus d’infos: https://bissandlove.com/index.php

 

cc: Sweet Bénin (Africa News Hub)

7) Sweet Benin, le jus de pomme cajou sans sucre qui éveille les sens 

Le Benin, 3ème pays producteur de noix de cajou au monde, a su tirer profit de ce marché au travers notamment de la transformation de cet or en jus de fruits. Mis en œuvre par Techno Serve en partenariat avec Catholic Relief Services, soutenu par le projet Benin Cajù et financé par le gouvernement américain dans un projet quinquennal (2015-2020), le label Sweet Bénin visait par cette rencontre, à informer et échanger avec des partenaires techniques et financiers afin de les amener à s’engagement avec la plateforme. Source: Benin Révèle.

Adélaïde Laourou, la présidente de label Sweet Bénin, reste très optimiste quant à l’avenir de ce produit.

 

cc: Coq Ivoire

8) Coq Ivoire, une marque de poulets ivoiriens qui mise sur la qualité  la confiance de ses clients 

Coqivoire est le premier producteur de la sous-région, de viande et produits à base de volaille. Filiale du groupe SIPRA (Société Ivoirienne de Productions Animales), le groupe possède son propre réseau de distributions et mise sur le 100% made in Côte d’Ivoire et sur une communication qui garantie la qualité, la sécurité et la proximité avec les clients.

Plus d’informations via le site web: https://www.sipra.ci/coqivoire/

 

cc: Khadar Market

9) Khadar Market, la jeune marque Tchadienne de fruits et de légumes 100% bio 

Khadar Market est une jeune entreprise née de l’initiative d’une agripreneure déterminée, Fatime Souckar Terab, originaire du Tchad.Passionnée d’agriculture depuis son très jeune âge, Fatimé a choisi de se lancer dans cette voie via la création de Khadar Market, une société de productions, de commercialisation de fruits et légumes, et de jus de fruits 100%, naturels directement issus de ses champs.

Plus d’informations en visitant le site web: https://www.khadarmarket.com

 

cc: Jambo

10) Jambo, des jus de fruits 100% frais et naturels issus de la République Démocratique du Congo

L’entreprise Jambo est née fin 2010, suite au constat par deux frères congolais, Frederic et Laurent Mwashirwa, que la grande majorité des jus de fruits consommés en République Démocratique du Congo était importée.Le succès est immédiat. L’entreprise grandit et arrive rapidement à imposer ses jus de fruits frais dans des grands hôtels, bars, restaurants et supermarchés de Kinshasa. Pour réaliser leurs jus de fruits, ils s’approvisionnent auprès d’agriculteurs et de petits producteurs locaux.

Plus d’informations en regardant cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=bLiJpxgU0b0

 

10 marques, 10 exemples de réussite 100% Made in Africa, de quoi laisser des idées aux jeunes qui souhaitent se lancer. 


Humour 2.0: cinq jeunes africains qui font rire les socionautes

Les réseaux sociaux sont devenus un véritable refuge à talents. Et c’est sur le ton de l’humour que certains d’entre eux ont choisi de se faire remarquer. Nul besoin de chercher à se produire dans des salles devant un public. Une caméra ou un smartphone, un micro et une dose d’imagination suffisent. Enfin presque….

Ils sont de plus en plus jeunes (voire même très jeunes pour certains) et sont originaires d’Afrique. Leur point commun? Amuser, divertir le public sur les réseaux sociaux.

Au même titre que leurs aînés qui sont fortement connus, ces jeunes excellent également sur les réseaux sociaux sans en faire de trop. Qui ne connait pas: Dycosh, Ruby Comédienne (la petite femme forte, Observateur ou encore JayMax? Ces grandes icônes de l’humour sur le web régalent tant les internautes vivant en Afrique ou à la diaspora. Dans cet article, je dresse ici le profil de 5 jeunes humoristes du web qui sont probablement pour certains, moins connus mais bourrés de talents.

1: Ahmat EBIDA, le Tchadien aux parodies qui amusent et fédèrent autour d’un but

Révélé sur les réseaux sociaux grâce à une de ses vidéos parodiant la chanson « Désolé » de Section d’Assaut (déposant les 300.000 vues), Ahmat Ebida est un jeune Tchadien que je qualifierai de timide mais talentueux qui réalise la plupart de ses vidéos en arabe Tchadien: une langue qui réunit facilement les internautes Tchadiens. J’ai eu la chance de le rencontrer, et je peux vous dire que ce jeune est très créatif et déterminé. Il a choisi de faire de l’humour un moyen de fédérer une communauté de jeunes tchadiens et africains.

2: El Pueblo Bravador, l’ivoirien qui « clashe » mal, très mal 

El Pueblo Bravador, est un humoriste d’origine ivoirienne qui réalise des vidéos décalées à hurler de rire. Il commente l’actualité, sans langue de bois, sur les réseaux sociaux aux travers de vidéos très « vivantes » (vivavideo) et n’hésite pas à revenir sur les instants des internautes africains qui auront marqué l’histoire du web. Ses vidéos, bien souvent moqueuses ont à chaque fois du succès (aux nombres de vues et de partages). Côte d’Ivoire, Tchad, Guinée, Sénégal, Mali…..aucun pays n’y est épargné. Attention, il « clash » mal, très mal 🙂

https://www.youtube.com/watch?v=xIKiQ1UlnOw

3: Prezydent Veskaye:  le président de la #Quoizopie

Prezydent Veskaye est un jeune humoriste ivoirien qui ose. En effet, ce jeune talent n’hésite pas à interpréter des scènes de la vie quotidienne et à rêver. Jamais à court d’inspiration, il n’hésite pas à se réappropier certaines situations pour le bonheur des internautes. Reconnu pour son talent, il aura notamment pu se produire sur la scène de « Bonjour 2018« , un évènement phrase qui rassemble des milliers de spectateurs en Côte d’Ivoire et à la diaspora.

4: Petit Gueu, le très jeune humoriste ivoirien qui rivalise avec les grands 

Ne dit-on pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années »? C’est en effet le cas du jeune, très jeune humoriste ivoirien qui défit ses aînés. Petit Gueu est un jeune humoriste qui séduit la toile. Acteur et humoriste, ce jeune prodige n’a aucun état d’âme, surtout quand il s’agit de faire rire les internautes. Il emploie souvent des termes issus du Nouchi (ou Noussi) qui n’est autre qu’une forme d’argot présente en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

https://www.youtube.com/watch?v=uf91oia7-UI

5: Moustik Le Karismatik, le camerounais qui cartonne sans langue de bois sur les réseaux sociaux

Véritable couteau suisse culturel, Moustik Karismatik est un artiste aux multiples facettes: humoriste, chanteur, présentateur qui excelle dans un humour 100% camfranglais à hurler de rire, surtout lorsqu’il ne se prend pas au sérieux. Son humour très agréable peut très vite piqué et vous transmettre une maladie: celle du fou-rire.

Il faut être très attentif car ça va très vite avec lui.

J’espère avoir la prochaine fois des profils de femmes humoristes qui animent la toile. Si vous avez des profils similaires, n’hésitez pas à me l’indiquer dans un commentaire.


Les freins au développement du leadership et à l’émancipation des femmes en Afrique

Il y a de cela 1 an jour pour jour, je réalisais un article à l’occasion de la journée internationale des femmes. Un article sur lequel je revenais sur l’importance de replacer cette journée dans son contexte d’origine: celui d’une journée de lutte pour l’amélioration des conditions des femmes à travers le monde, et non pas d’une journée de festivité (comme certains peuvent le prétendre).

cc: Pixabay

Article à lire ici: « Afrique: le 8 Mars, journée des femmes et non pas fête de la femme » 

Pour cette nouvelle édition, je choisis de traiter d’un sujet que je juge très important: celui du leadership chez les femmes, notamment en Afrique. Un levier très important du développement et de l’amélioration des conditions socio-professionnelles des femmes, qui pourtant rencontre encore de nombreux freins.

Commençons d’abord par poser les bases: qu’est-ce que le leadership? 

Il existe de nombreuses définitions du leadership. Mais l’on en retiendra celle de Peter NORTHOUSE, Leadership – Theory and Practice, Sage.

Le leadership est le « processus par lequel une personne influence un groupe de personnes pour atteindre un objectif commun. »

Il en ressort que le leader a cette capacité à fédérer un groupe autour d’une vision commune, et ce, dans un climat de confiance. Pour cela, il fait appel à plusieurs qualités qui lui sont reconnues: la communication, l’écoute, l’humilité, le respect….

Un état des lieux: l’Afrique peut mieux faire 

La Banque Africaine de Développement (BAD) estime que les entreprises panafricaines de référence (tous secteurs confondus) ne comptent que 14,4% de femmes dans leurs conseils d’administration.

Or il est reconnu que les entreprises qui ont une plus grande proportion de femmes dans leurs conseils d’administration et comités de direction sont plus performantes financièrement.

En matière de parité en Afrique, le Rwanda est un exemple à suivre. Ce pays est en effet le seul au monde qui compte le plus de femmes au parlement avec plus de 53% de femmes députés. Pour cela, les femmes du pays ont su s’imposer et perdurer.

Selon l’étude « Women Matters » de McKinsey, je cite: « si tous les pays africains étaient aussi performants que le Rwanda en matière de parité, l’Afrique accroîtrait son PIB de 12% ».

Une femme leader est capable d’exprimer ses idées, d’influencer, d’inspirer, de mener un groupe vers un but commun, de motiver et surtout d’aider les autres à s’élever.

La diversité, notamment en matière de genre, est un levier de développement tant économique et social; et celle-ci passe notamment par le leadership. Mais pour que ce leadership s’impose, les femmes doivent réussir à éradiquer ces nombreux freins qu’elles rencontrent.

Quels sont les freins au développement du leadership chez les femmes en Afrique?

On les retrouve dans deux catégories: les barrières externes et internes.

Les barrières externes:

Les législations en vigueur qui ne favorisent pas l’accès aux femmes à des postes à hautes responsabilités

Je citais l’exemple du Rwanda ci-dessus. En effet, il y a dans la plupart des pays d’Afrique des politiques qui ne permettent pas à des femmes d’accéder plus rapidement à des emplois à haute responsabilité ou même encore de faire carrière dans la vie politique. Si la législation en place n’est pas en faveur des femmes, elle pourra impacter sur cette voie professionnelle ou citoyenne envisagée.

Le manque de politique « pro-famille » qui désavantage les femmes: 

En effet, si nous prenons l’exemple des pays occidentaux, il existe des politiques sociales qui permettent à des femmes d’aspirer à de grandes carrières puisqu’elles ont la possibilité d’avoir un accès facile à la garde d’enfant, la taxation sur les revenus, des politiques de santé favorables (planning familial…)

Le secteur privé qui entretient des politiques de management beaucoup plus favorables aux hommes:

Il est bien souvent très difficile pour des femmes dans certaines entreprises d’aspirer à une carrière de Manager, Responsable….car la politique de l’entreprise n’est en aucun favorable à son développement: inégalité de salaires, promotions quasi inexistantes, harcèlement moral et sexuel, représentation négative de la femme basée sur des préjugés…

Le fameux « plafond de verre »qui fait référence  « au fait que les femmes puissent progresser dans la hiérarchie de l’entreprise mais seulement jusqu’à un certain niveau » est une résultante de l’absence d’une grande partie des femmes au sommet d’une hiérarchie.

Or le mode de management-leadership féminin est souvent reconnu comme étant axé sur le développement des autres, la reconnaissance, l’intérêt collectif. Des qualités bénéfiques pour la création de valeur et de richesse d’une entreprise.

Les stéréotypes qui bloquent les ambitions et aspirations des femmes: 

Le leadership, la capacité à manager, à diriger et à prendre des décisions sont très souvent et automatiquement réservés au domaine masculin. La femme est perçue comme le « sexe faible », serviable, trop sociable et maternelle pour espérer diriger et manager comme il se doit. Ainsi on dit de la femme qu’elle soit incapable d’affirmer son leadership. Ces préjugés ne font que renforcer les inégalités entre hommes et femmes et ainsi empêcher de nombreuses femmes à accéder à des promotions ou des postes à hautes responsabilités.

La non valorisation du secteur informel dans lequel elles sont encore nombreuses à entreprendre là-dedans

L’entrepreneuriat des femmes est une réalité sur le continent africain. Nombreuses sont-elles à se lancer dans ce domaine de manière quasi-systématique, la plupart du temps pour subvenir aux besoins de leurs familles. Cependant, elles l’exercent bien souvent de façon informelle, ce qui les contraint à se maintenir dans un sytème dévaluant pour elles.

cc: Pixabay

Les barrières internes: 

Le manque de confiance en soi et d’estime de soi qui jouent sur le développement personnel et professionnel 

Le manque de confiance en soi ou d’estime de soi peuvent bien souvent découler des préjugés qu’une femme peut endurer au fil du temps. Bien souvent l’entourage personnel ou professionnel est la cause de ce manque de confiance qui finalement poussent les femmes à accepter ces codes et à les intérioriser.

Le difficile équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle:  

La famille occupe une place très importante dans la vie d’une femme, et de surcroit en Afrique. Les femmes sont bien souvent dans l’obligation de « sacrifier » leurs ambitions professionnelles au profit de l’homme dans une famille/couple. Le manque de disponibilité et de mobilité est bien souvent une équation très difficile à résoudre dans la vie d’une femme. L’organisation est essentielle pour satisfaire à tous les plans les responsabilités en tant que femme, mère, épouse tout en répondant aux exigences du travail. Seules celles qui sont soutenues soit par leur partenaire ou leur famille arrivent à concilier ces deux domaines sans grande difficultés: ce qui est peu fréquent.

Le mentorat peu fréquent: 

Le mentorat des femmes par les femmes ou même par les hommes est essentiel.

Une relation de confiance mutuelle se place entre le mentor et la « mentorée ». Le mentor partage ses expériences gratuitement avec la personne dans le besoin et ainsi la motive à aller de l’avant. Cette pratique se présente sous la forme de reflet miroir qui peut davantage permettre aux femmes d’oser et d’avoir confiance en elles. Ainsi elle brise tous les préjugés ou blocages construits intérieurement et peuvent se permettent de rêver grand.

On reproche souvent aux femmes en Afrique de manquer de soutien entre elles, voire-même d’imposer des rivalités qui peuvent s’avérer être fatales.

Ainsi, instaurer un mentorat de femme à femme permet de favoriser le leadership des femmes et de re-qualifier les relations entre les femmes/

Il est aujourd’hui très difficile de progresser sans soutien, sans appui, sans personne qui nous apporte des conseils, de l’expertise, de la motivation, de l’accompagnement, de l’écoute.

Le développement du réseau bien souvent négligé et bâclé 

Le réseau est fondamental lorsque l’on envisage de faire carrière. Les femmes qui aspirent à un avenir professionnel prometteur se doivent de créer et de développer leurs propres réseaux pour avancer.

Il est important de développer un réseau sain et qualitatif pour espérer progresser comme il se doit.

Ne pas se former sur certains aspects du développement personnel et/ou professionnel: 

Il est très important de rester à l’écoute des nouveautés et de se former ou s’auto-former sur les aspects importants du domaine personnel et professionnel surtout si l’on ambitionne de progresser.

Être en veille de l’actualité, s’intéresser aux nouvelles tendances, formations, s’informer sur son réseau, se renseigner…être proactive est une qualité très appréciée qui peut aider à son développement.

cc: Pixabay

La femme africaine a depuis toujours fait preuve de détermination, d’autonomie et d’initiatives. Ellle est capable de diriger des hommes et une entreprise qu’importe le secteur d’activité, et ce, à tous les niveaux de la hiérarchie. Pour cela, elle doit être en mesure de briser les barrières, bien souvent internes qui freinent son  développement. Ce que l’on se dit chaque jour à soi-même peut soit nous briser ou au contraire nous détruire. La féminité est un composant de la diversité et est donc une force, alors Mesdames, osez rêver, osez espérer, osez le changement, osez vivre la vie dont vous rêvez.


Tour d’horizon des hashtags africains qui fédèrent sur la toile

La forte utilisation des réseaux sociaux en Afrique aura su donner un vent nouveau aux nouveaux moyens de communication. Si l’on se penche sur le cas de « Twitter », on peut dire que ce réseau social avec des millions de tweets qui s’échangent quotidiennement vit une véritable révolution.

Ce n’est pas la créativité qui manque sur les réseaux sociaux, au contraire. Au-delà des contestations, revendications ou autres évènements, on assiste à la naissance de véritables communautés africaines, qui, aux travers de Hashtags, tendent à fédérer autour d’une identité forte.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, définissons ensemble ce qu’est un Hashtag

Un hashtag (selon la définition Marketing) est un mot ou groupe de mot précédé par le caractère dièse (#) d’abord lancé sur Twitter puis repris par d’autres réseaux sociaux. Il permet au lecteur d’accéder facilement à des échanges traitant du même sujet en cliquant simplement dessus.

En 140 caractères au départ, puis maintenant 280 caractères, les utilisateurs de Twitter ont ainsi la possibilité de communiquer sur des sujets communs.

CC: Pixabay

Au-delà de cela, certains utilisateurs africains (d’Afrique ou de la Diaspora) ont désiré les utiliser pour développer une véritable identité communautaire et rassembler leurs compatriotes partout dans le monde grâce à ces mots clés. Certains font référence à un élément linguistique, d’autres à une habitude quotidienne, etc

Certains pays tels que le Tchad ont choisi de faire participer la communauté au choix du hashtag communautaire via un sondage sur les réseaux sociaux.

J’ai eu envie de réaliser cet article car hier, je lançais un échange sur Twitter pour faire le tour des hashtags communautaires africains, et je peux vous dire que j’ai appris bien de choses. Alors je choisis de le partager avec vous dans ce nouveau billet. Je tenais à remercier toutes ces personnes qui ont su se prêter au jeu et éclairer ma lanterne.

Blogueurs, membres de la société civile, personnalités, particuliers…tout le monde le fait et cela rencontre un franc succès. Faisons donc un rapide tour d’horizon de quelques communautés de hashtags africains et leurs spécificités.

Les Hashtag qui mettent en avant les identités culturelles et linguistiques:

1: #Kebetu, Sénégal

C’est sûrement le hashtag communautaire qui aura rencontré le plus de succès en près de 7 ans d’existence maintenant. « Kebetu » n’est autre que la traduction en Wolof (langue la plus parlée au Sénégal) de « tweeter » .

2: #Iwili, Burkina-Faso

« Iwili » fait référence à un pagne à motif national, le lwili-pendé. Ce tissu est orné d’un oiseau, « lwili » en moré (une des principales langues du pays). C’est de là que la communauté web Burkinabé a su le rendre sous la forme d’un hashtag.

Le pagne Iwili Pendé Source: ladidounette.wordpress.com

3: #Grin223, Mali

La communauté malienne du Web en choisissant ce hashtag fait référence au « Grin », très répandu dans des pays sahéliens.

Le Grin est un lieu où des jeunes et adultes se retrouvent pour échanger, dialoguer et se distraire autour de la préparation du thé (très apprécié au Sahel). La communauté malienne du web agrémente donc ce mot de l’indicatif du pays: « 223 ».

4: #Kpakpatoya, #CIV225, Côte d’Ivoire

En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’on remarque 2 hashtags importants.

« Kpakpatoya » (en argot local, le Nouchi) fait référence au fait de colporter des nouvelles, des informations.

On a aussi #CIV225 qui, quant à lui, est beaucoup plus utilisé dans des contextes plus « sérieux » et est très souvent repris par des personnalités politiques par exemple.

5: #Gnadoè, #Team228….Togo

La communauté du web togolaise est très active sur les réseaux sociaux et emploie plusieurs hashtags.

#Gnadoè en est un qui signifie en langue locale « commérage ».

Je vous invite à lire cet article très intéressant d’Audrey RHODES, un jeune blogueur et community manager Togolais:

Pour en savoir plus: L’année 2017 sur les réseaux sociaux au Togo: les 10 hashtags les plus utilisés

6: #Kibaro, Guinée

C’est le  hashtag « Kibaro » qui aura été choisi par l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) pour  fédérer toute la communauté web guinéenne.

« Kibaro » fait référence au nom du journal en langues nationales de la Radio Télévision Guinéenne (RTG), qui a pour cible « les personnes adultes n’ayant été scolarisées que dans leurs langues maternelles ».

Pour en savoir plus: Kibaro, le hashtag qui mène à la Guinée. 

7: #Adjib, Tchad

Le Tchad aussi a choisi de fédérer toute sa communauté autour d’un hashtag: « Adjib » qui exprime en arabe Tchadien local, « l’étonnement ».

Je vous invite à lire cet article d’un blogueur Tchadien à succès, Annadjib RAMADANE, pour connaître les coulisses de ce choix.

Pour en savoir plus: Tchad: la Twittosphère a enfin son Hashtag

 

D’autres pays aussi fédèrent sur la toile: 

1: #Madagaskira, Madagascar

Ce hashtag n’est autre que le pays Madagascar en malgache qui rassemble toute une communauté sur les réseaux sociaux

2: #Zim, Zimbabwe, qui n’est autre que le diminutif du pays

3: #Djazair, pour l’Algérie

4: #Dimamaghrib, pour le Maroc

5: #ChezMoiAuCongo, pour le Congo-Brazzaville

6: #Wasexo, pour le Bénin

L’incontournable Hashtag « #Team… »

Ce hashtag est le plus commun sur les réseaux sociaux. Certains hashtags ont commencé par ceux-ci  avant de créer un mot clé doté de la culture locale. Quelques exemples:

#Team250 pour le Rwanda

#Team228 pour le Togo

#Team237 pour le Cameroun

#Team229 pour le Bénin

#Team243 pour le Congo RDC

#Team235 pour le Tchad…

Si le hashtag de votre communauté n’y figure pas, je vous invite à le laisser en commentaire pour agrémenter l’article. En attendant, je me demande s’il existe-t-il un hashtag unique qui rassemble toutes ces communautés sur le web? Si non, qu’est-ce qui nous en empêche?